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Daniel Meurois

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ISBN-13

Le Testament des trois Marie

Trois femmes… trois initiations

Sur les rives françaises de la Méditerranée, en Camargue, un petit village porte le nom des "Saintes-Maries-de-la-Mer". La Tradition dit que Marie-Salomé, Marie-Jacobée et peut-être même Marie-Madeleine, les trois plus proches disciples féminines de Jésus, y accostèrent après avoir quitté la Galilée afin de propager les enseignements du Christ. Qu'en est-il exactement ?

S'immergeant une nouvelle fois dans les profondeurs des Annales akashiques, Daniel Meurois nous rapporte ici la mémoire partagée que les trois disciples de la première heure, bien présentes, ont laissé en ce lieu.

Au gré d'un captivant récit mené par l'âme de Marie-Salomé, il nous entraine à la découverte de ce qui, en leurs vies et en leurs initiations, leur a donné tant de force. Il dévoile pour nous les secrets de leur foi, une fois si intense qu'elle est capable de répondre, aujourd'hui plus que jamais, à notre interrogation fondamentale : Comment trouver la Paix du coeur ?

C'est dans l'intimité du Maître Jésus, présent à chaque page de cet ouvrage, que nous pénétrons alors... un Jésus humain, divin, insaisissable et bouleversant de Lumière. Un jésus dont le discours étonnant d'actualité nous emmène loin d'une spiritualité dogmatique ou de surface mais nous fournit des clés ascensionnelles à la mesure de notre époque troublée.

Ceux qui ont été enthousiasmés par De mémoire d'essénien ou La Demeure du Rayonnant seront sans nul doute extrêmement touchés par Le Testament des trois Marie, un témoignage initiatique majeur dans l'oeuvre de Daniel Meurois.

Une source d'eau pure destinée à celles et ceux qui ont soif d'une authentique Connaissance...

18.0023.95

« Depuis quelques années, notre société s’est beaucoup tournée vers le personnage de Marie-Madeleine. Sans doute est-ce à cause d’un authentique et profond besoin de renouveau spirituel. Marie-Madeleine est en effet apparue comme une porte nous permettant de sortir des sentiers battus, de nous révéler des horizons manquants. Elle a traduit notre urgence à vouloir retrouver ce que furent réellement les Enseignements du Christ face aux Églises qui, par leurs lacunes, nous avaient incontestablement emmenés trop loin de la Source.
La redécouverte des Écrits gnostiques et les différentes traductions d’un Évangile attribué à Marie-Madeleine ont été les éléments déclencheurs de ce mouvement de conscience, un mouvement qui nous a peu à peu permis de comprendre que la célèbre pécheresse repentie dont parle la Tradition n’était pas du tout celle que l’on a cru… L’idée qu’elle fut en réalité la première disciple du Christ s’est ainsi de plus en plus imposée et, avec elle, celle d’une sorte de lignée féminine véhiculant la pensée christique des origines.
Au fil des décennies, avec mes propres outils de recherche et de témoignage, j’ai moi-même beaucoup travaillé dans cette direction. J’ai pu, de ce fait, observer à quel point une approche féminine de l’Enseignement du Maître Jésus constituait un apport important sur le chemin de ceux qui, aujourd’hui, ont entamé, sans a priori, une profonde quête spirituelle. Le constat de ce vécu est de plus en plus évident : tout se passe comme si l’Église patriarcale avait fait son temps et devait passer le flambeau…
Dans cette optique, il est clair que le personnage de Marie-Madeleine commence maintenant à retrouver la fonction initiatrice qui lui était due. Ce que l’on sait moins, voire pas du tout, c’est que Marie-Madeleine n’a pas été la seule à véhiculer ce que j’appelle maintenant ¨l’initiation au féminin¨.
En effet, deux autres femmes ont, elles aussi, joué un rôle non négligeable dans la propagation des Enseignements du Maître il y a deux millénaires. Deux femmes qui ont suivi Celui-ci pas à pas sur les chemins de Palestine et jusqu’au Golgotha. Il s’agit de Salomé et de Jacobée, plus connues sous les noms de Marie-Salomé et Marie-Jacobée.
La Tradition populaire affirme que quelque temps après la Crucifixion, celles-ci s’embarquèrent pour le sud de la Gaule et répandirent la Parole du Christ sur les rivages méditerranéens. Il est dit aussi qu’elles vécurent alors dans un hameau de pécheurs et que son emplacement a donné naissance à la petite ville qui se nomme aujourd’hui ¨ Les Saintes-Marie-de-la-Mer ¨, en Camargue. Toutefois, qu’en est-il exactement ?
Ma proximité dans le Temps avec le personnage et l’âme de Marie-Madeleine m’a, quant à moi, naturellement et facilement amené à me rapprocher de Salomé et Jacobée. Il y avait là une logique incontournable. Mieux les découvrir, assister au déploiement de leur conscience est alors devenu une nécessité, une voie à suivre sans hésitation afin d’approcher le Maître encore différemment.
Une fois de plus, sensibilité de cœur aidant, les Annales akashiques sont donc venues spontanément ¨me chercher¨ afin que je puisse témoigner… Pour ce faire, c’est l’âme et la mémoire de Salomé qui m’ont servi de guide.
C’est ainsi qu’est né « le Testament des Trois Marie », un ouvrage consacré aux retrouvailles, vers l’an 50 de notre ère, de ces trois femmes disciples évoquant avec émotion, sur une plage de la future Camargue, les souvenirs de leur vie auprès du Christ, leurs enthousiasmes, leurs doutes, leurs chutes, leurs initiations et enfin leur éveil.
Lorsque ce travail à travers la Mémoire du temps s’est imposé à moi, j’ignorais encore qu’elle allait être l’intensité de ce que j’allais découvrir. Si j’ai déjà beaucoup écrit sur la vie du Christ, il ne m’avait cependant pas été donné d’approcher d’aussi près Son intimité.
Le miracle du quotidien, la magie d’une simple parole, d’un regard, l’enseignement d’une cheville blessée, d’une robe maculée de boue ou encore d’une main qui trace un signe sur le sable… c’est tout cela qui a fait la force de ce que j’ai revécu et tenté de traduire sur papier. C’est aussi, évidemment, la sensibilité de trois regards féminins complices, le réceptacle de trois initiations différentes, le contenu de trois coupes qui se sont déversées…
Marie-Madeleine, Marie-Salomé, Marie-Jacobée… J’ai recueilli par leurs regards trois approches complémentaires de l’enseignement du Maître Jésus à travers la beauté et l’importance des petits détails de la vie de chaque jour. C’est la fragilité du cœur humain qui est alors devenue tremplin par l’apprentissage de l’Amour vrai, par son acceptation sous toutes ses formes, par le langage de l’âme unie au corps… puis par celui du corps enfin réconcilié avec l’esprit.
De l’aridité exigeante du désert de Judée à la douceur réconciliatrice des oliviers de Galilée, j’y ai également approché la compréhension de certains Mystères évoqués dans la Tradition gnostique… Tout un univers qui dilate le cœur et donne un autre sens à nos épreuves.
Bien sûr, on peut se demander pourquoi un semblable retour dans le Temps. Un tel témoignage ne serait-il pas décalé par rapport à notre époque ? Je crois que c’est exactement le contraire. Si notre monde n’est évidemment plus celui d’il y a deux millénaires, l’être humain, lui, demeure avec les mêmes problématiques fondamentales et lance toujours son appel ¨vers le Haut¨, même s’il ne le sait pas ou refuse de l’admettre.
En fait, si les ¨choses d’hier¨ ressurgissent avec cette force et qu’elles demandent à être dites, c’est parce qu’elles tombent justement à point. Je crois qu’au-delà de la somme d’informations que j’ai pu recueillir durant plus d’une année d’écriture et qui peuvent s’appliquer à la multitude de nos questionnements quotidiens, c’est le Souffle de tendresse et de compassion qui manque à notre monde que je me suis appliqué à retranscrire.
J’ai alors rapidement senti, dès les premières pages rédigées, qu’il fallait que le parfum d’âme du Christ allié à celui de trois femmes remarquables soit le fil directeur et inspirateur du récit que la vie me chargeait de transmettre. Mon souhait est donc qu’un tel parfum soit capté par toutes celles et tous ceux qui découvriront ses pages. Il en est sans doute la vertu première, sa raison d’être.
En ce qui me concerne, j’ai vécu et je vis encore ¨Le Testament des Trois Marie¨ comme un bâton de pèlerin qui m’a été offert et que je dois moi-même tendre à tous ceux qui se sentent ¨amoureux de la Lumière de Vie¨… Un sentiment d’une telle intensité ne m’avait pas habité depuis la rédaction de ¨De mémoire d’Essénien¨. Je formule le vœu que chacun puisse le ressentir à son tour et œuvrer ainsi pour une plus belle verticalité dans le monde qui vient… »

Daniel Meurois